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Le lundi 10 septembre 2007, l'opinion congolaise, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du territoire national, a été témoin et touchée, dans un sens comme dans l'autre, par le déguerpissement forcé de l'ancien Vice Président Z'Ahidi Ngoma, par une impressionnante force de la police soutenue par les membres du Palu, parti politique cher à Antoine Gizenga, de la résidence officielle destinée au Premier Ministre, que le premier cité occupait depuis le début de la Transition.
Au dire de Z'Ahidi Ngoma, les forces de l'ordre ont été instruites et ont agi sur demande du Premier Ministre, Antoine Gizenga, par ordre du Chef de l'Etat, Joseph Kabila. Il (Z'Ahidi Ngoma) a rappelé le décret présidentiel accordant aux anciens Vice Présidents un droit à une résidence en charge de l'Etat congolais. Les services de la Présidence de la République n'ont pas daigné infirmer ni confirmer les déclarations du leader « autoproclamé » de l'opposition non armée pendant la Transition issue de l'Accord de Sun City, à en croire la radio onusienne, Radio Okapi. Toujours selon la même source, les services de la primature congolaise ont confirmé les faits, précisant qu'il s'agissait, ici, d'un vieux dossier dont l'aboutissement est le résultat du refus obstiné de Z'Ahidi Arthur Ngoma de libérer cette résidence, comme dit ci-devant, réservée au Premier Ministre. Deux propositions de résidence lui faites par les services étatiques ont été rejetées par le concerné ou l'infortuné, c'est selon, allais-je ajouter… Le Vice Président de la Transition a rétorqué que c'était un autre piège lui tendu après son empoisonnement par le pouvoir qu'il désigne implicitement comme commanditaire.
Au delà des arguments des uns et des autres, la République est, encore une fois, couverte de honte et d'opprobre par ceux qui sont censés faire luire son image au travers de leurs faits et gestes - j'ai nomme ici ceux qui ont l'imperium, contrôlent le réel et devaient, de ce fait, agir avec circonspection et retenue. La mémoire collective n'a pas oublié l'expulsion récente de ses bureaux du Ministre d'Etat Nzanga Mobutu : un allié de Joseph Kabila, lors du deuxième tour de la dernière élection présidentielle congolaise, ridiculisé à cette occasion.
Selon une certaine opinion congolaise à Kinshasa, dans les deux cas cités, au lieu de montrer les muscles, le pouvoir aurait pu éviter à la République la honte en procédant autrement. Ce ne sont pas les services et les moyens qui manquent pour « amener à la raison ceux qui évoluent ou ont évolué sur la stratosphère politique » sur la place publique. Et de conclure par une interrogation : si l'on fait cela aux « ex ou actuels requins du système », que ne fera-t-on pas aux menus fretins petit peuple ?
Une interrogation qui appelle bien d'autres que je préfère ne pas soulever ici et maintenant.
Kinshasa,
Ee Bosuka Nkele